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vendredi 3 mars 2017 à 19h

Chorale : la Ballade des Massacrés

L'ensemble Plain-Chant accompagné par Riton Palanque à l'accordéon interprétera des chansons de poilus et des textes de Jean Giono sur la Première Guerre mondiale.

Vendredi 3 mars à 19h00. Entrée à prix libre.

Les sommes récoltées durant la soirée iront aux caisses de solidarité avec les migrants.

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Présentation

La Ballade des Massacrés

Un concert en soutien aux collectifs de solidarité avec les réfugiés

Soutenir les collectifs citoyens pour accueillir les réfugiés

Refusant de ne voir dans la crise migratoire qu'un afflux de réfugiés anonymes fuyant avec désespoir leurs pays en proie à la violence et à la misère, de nombreux habitants de Haute-Provence se mobilisent pour accueillir avec humanité et amitié chacune de ces personnes et les accompagner dans la construction d'une vie apaisée et porteuse d'espoir. Hébergement, démarches administratives, apprentissage du français, accompagnement vers l'emploi, coups de main divers de la vie quotidienne ou simples gestes de convivialité… tout le monde participe à sa mesure et avec bonheur à cet élan de solidarité.

Des collectifs citoyens se sont ainsi constitués à Manosque, Forcalquier, Reillanne, Pierrerue, Saint-Étienne-les-Orgues ou Sisteron… Mais la bonne volonté et la chaleur humaine ne suffisent pas et quelques fonds sont nécessaires pour faire face à la situation des personnes et familles accueillies.

C'est dans cet esprit que le groupe vocal de Régis Dejasmin vous invite à assister au concert de soutien qu'il offrira le vendredi 3 mars à 19h, dans la salle Pierre Michel à la mairie de Forcalquier.

Un spectacle dénonçant les horreurs de la guerre

Le spectacle présenté par l'ensemble Plain-Chant réunissant voix, guitare et flûte, s'intitule La Ballade des massacrés. Il propose, en alternance, des lectures d'extraits des Écrits pacifistes de Jean Giono avec, en résonance, des chansons qui « ont fait la guerre », la Grande, dans la voix et le cœur des combattants.

Giono raconte Verdun, comme il l'a vécu, les conditions inhumaines dans lesquelles les soldats ont essayé de survivre ; il évoque aussi les révoltes de 1917, et la répression féroce du Commandement.

Les chansons, dont le choix s'est voulu représentatif de l'état d'esprit du poilu, vont de l'enthousiasme belliqueux des débuts : C'est la guerre qu'il nous faut (T. Botrel), ou Ma mitrailleuse ! (V.Scotto) ; à l'expression de sa souffrance physique et morale : Complainte du front (E.Merle) ou La chanson de Craonne (anonyme). Sans omettre la part humoristique de certains refrains, nécessaires « bouffées d'air » dans cet univers de désolation.

À la fin du spectacle, une très belle chanson de G. Couté, Nos vingt ans, fait écho à un puissant plaidoyer contre la guerre : « Il faut plus de virilité pour faire un enfant que pour tuer un homme », dit Giono.

Accordéon et guitare soulignent la force évocatrice de la parole de l'écrivain et celle, anonyme, des « massacrés » de 14-18.

Par:

  • L'ensemble Plain-Chant, voix, guitare, flûte.
  • Philippe Payraud, ou Régis Dejasmin, lecteur.
  • Riton Palanque, accordéon .

Durée du spectacle: 1h10. Durée aménagée pour scolaires.

Coproduction Groupe Vocal Régis Dejasmin-Centre Jean Giono, Manosque.

Lien : https://04.demosphere.net/rv/1670