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mardi 12 septembre 2017 à 11h

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Rassemblement contre la réforme du droit du travail

Place du marché (place de Gaulle) à Digne-les-Bains

à l'appel de la CGT et de l'union syndicale Solidaires


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Journée d'action et de grève dans toutes les entreprises et services.

Réforme du droit du travail : le double jeu du gouvernement

CGT

Le gouvernement a engagé des rencontres avec les organisations syndicales et patronales sur la réforme du droit du travail. Chaque organisation est reçue individuellement, en tout et pour tout six fois une heure, pour 120 ans d'histoire sociale ! La CGT a décidé de participer à ces réunions avec un double objectif :

  • avoir une législation du travail renforçant les droits de l'ensemble du monde du travail (salariés et non-salariés) ;
  • dénoncer l'idée selon laquelle les droits collectifs seraient responsables du chômage.

Sur la base d'un document de 15 pages, la CGT a mis sur la table des propositions allant dans ce sens. Personne ne peut donc évoquer la désertion et le refus de discuter de la CGT dans ce processus.

Où en est-on à ce jour ?

D'un côté, les syndicats sont reçus sans que le ministère ne dévoile précisément ses intentions. De l'autre, il faut lire la presse pour découvrir les principales mesures du futur projet de loi.

On y apprend, par exemple, qu'un CDI de « projet », dans la droite ligne du CPE (Contrat Première Embauche) rejeté par la rue en 2006, serait créé pour allonger dans le temps la précarité et pour supprimer toutes contraintes financières pour les employeurs. Ce n'est ni plus ni moins qu'une vieille revendication du Medef.

On y apprend également qu'il serait laissé la possibilité de licencier des salariés qui refuseraient d'adapter leur contrat de travail à un accord d'entreprise, même minoritaire. Dès lors, un salarié refusant une baisse de son salaire prévu dans un accord serait licencié sans possibilité de recours.

Et la liste est longue…

Alors que 70% de l'opinion publique et une majorité de syndicats ont rejeté la loi dite El Khomri, ce gouvernement veut écrire une loi pire que la précédente !

La CGT refuse de servir d'alibi ou de faire-valoir dans le cadre d'un dialogue social pipé d'avance.

Nous refusons d'ores et déjà d'entendre dire fin septembre que les ordonnances, présentées par le gouvernement, auraient été co-élaborées avec les syndicats. C'est pourquoi notre organisation a lancé une campagne d'information, de débat mais aussi de mobilisation dans les services, les entreprises et les territoires, dans le public comme dans le privé. Ces initiatives se prolongeront tout l'été car il n'est pas question d'accepter ce marché de dupes.

La CGT considère que la mobilisation doit s'amplifier, s'ancrer sur tous les lieux de travail, dans un cadre unitaire le plus large possible. La rentrée de septembre doit être la traduction des résistances, du mécontentement et d'une volonté de changement en matière économique et sociale.

C'est pourquoi elle propose de faire du 12 septembre, une journée d'action et de grève dans toutes les entreprises et services.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/56053
Source : http://cgtparis.fr/spip.php?article3131
Source : http://www.cgt.fr/Reforme-du-droit-du-travail...
Source : message reçu sur Front Social le 27 juin 20h
Source : http://paris19.reference-syndicale.fr/actus/2...


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Loi travail : fin de la concertation ?

Début de la confrontation !

Solidaires

Communiqué du 21 juillet

Le gouvernement annonce que la période « concertation » avec certaines organisations syndicales concernant son projet de casse du droit du travail se termine ce soir.

Solidaires n'a pas été conviée à ces réunions, ce qui montre une conception assez particulière de la « démocratie sociale ». Nous n'avons pourtant sans doute pas raté grand-chose, puisqu'aucune annonce précise n'est faite à cette heure. Le gouvernement confirme juste qu'il prépare une loi visant à diminuer les droits et protections des salarié-es, pour la plus grande joie des patrons et des actionnaires.

Mais si le gouvernement peut choisir avec qui il « concerte », il ne peut pas choisir avec qui il devra se confronter, et Solidaires fait partie de ceux-là !

Solidaires et ses organisations vont poursuivre le travail d'explication des dangers de cette nouvelle « loi travail », et des régressions de droits qui se profilent pour les salarié-es.

De nombreuses actions militantes vont se dérouler pendant l'été, jusqu'à l'université du Medef le 30 aout à Jouy-en-Josas où nous appelons à nous rassembler.

Mais c'est bien la grève du 12 septembre qui sera décisive : à Solidaires nous faisons le pari que la mobilisation et l'unité seront au rendez-vous. Un mouvement social fort doit naître et doit imposer au gouvernement et au Medef de capituler.
Nous ferons tout pour y contribuer.

Lien : https://04.demosphere.net/rv/1868
Source : http://www.solidaires.org/Loi-travail-fin-de-...


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Préparons la rentrée sociale

Solidaires

Luttons massivement contre la casse de nos droits dans le privé comme le public !

Accélération de la casse du code du travail...

Le 20 septembre, le gouvernement veut achever la déconstruction du code du travail. Sous prétexte de le simplifier et de « libérer » le travail, les conséquences seront immédiates pour tous les salarié-es : fin des filets de sécurité pour nos emplois, généralisation des contrats précaires, de courte durée, mal rémunérés. Ce sera un accroissement considérable du pouvoir des employeurs, de celles et ceux qui privilégient leur profit immédiat. Ils ne se priveront pas de jouer de toutes les mesures que leur offre le pouvoir au détriment de l'immense majorité des travailleuses et travailleurs.

Et les salarié-es du secteur public ne sont pas en reste !

Selon la même logique, les emplois et les droits des agent-es du secteur public ne seront pas plus épargnés :

suppressions massives de postes, ré-instauration de la journée de carence en 2018 (comme Sarkozy en 2011), le point d'indice à nouveau gelé (tant pis pour celles et ceux qui avaient mis naïvement leurs espoirs dans le dispositif PPCR, « Parcours professionnels carrières et rémunérations »). Les services publics sont en mauvais état, ce sera pire !

Sous la prétention à la nouveauté de Macron, de vieilles recettes éculées...

De la nouveauté, de l'innovation dans tout ça ? Bien sûr que non : ces politiques sont dans la continuité de tout ce qui a été fait en France, en Europe et dans le monde, dans une pure logique libérale. Depuis les années 90, sous prétexte de « libération du travail » c'est l'accentuation de la précarité, la flexibilité des emplois, des horaires, des rémunérations pour toutes et tous ! La Grande Bretagne avec plus de 4 millions de travailleur-euses pauvres estelle vraiment un exemple à suivre ? Les objectifs politiques de Macron sont la continuité de ceux qui ont appauvri les travailleurs et les travailleuses, qui ont détruit les services publics et dégradé les conditions de travail de toutes et tous.

Parce que nous n'avons pas d'autre alternative que la lutte !

mobilisation le 30 août à Jouy en Josas devant l'université d'été du Medef et partout en grève massive le 12 septembre

Pas de temps à perdre, à jouer les parodies de dialogue social, c'est maintenant, de façon absolument déterminée que nous devons agir.

Macron répond à bon nombre de demandes du Medef, prouvant s'il le fallait que ce n'est pas la société civile ou la population qui inspirent les politiques gouvernementales, mais bien les profits de la finance, des patrons et des grandes fortunes ! Alors le 30 août, nous serons devant le Medef.

Et dès la rentrée et le 12 septembre, mobilisons-nous partout, en grève dans les lieux de travail et en manifestation dans la rue et travaillons à étendre et renforcer notre mouvement. Dans la rue, dans nos entreprises, dans nos services, la grève du 12 septembre doit être générale et réussie.

Nous ne voulons plus être gouverné-es par le Medef, la finance et ses représentants !

Pour une société plus juste, au service de la population et respectueuse de l'environnement, Solidaires continuera de porter l'ensemble de ses revendications :

  • la réduction du temps de travail
  • l'augmentation des salaires dans le privé et le public
  • un renforcement des services publics
  • la lutte contre la fraude et l'évasion fiscale pourvoyeuse de moyens budgétaires

Vos droits, vos luttes, votre syndicat...

www.solidaires.org contexact@soliexdaires.oexrg

Source : http://www.solidaires.org/Loi-travail-2-Ordon...
Source : http://www.sudptt.org/Ouverture-de-la-campagn...


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Loi d'habilitation

La précarité comme modèle social !

CGT

Début juin, la presse publiait un avant-projet de loi que la CGT se refusait à commenter. Le gouvernement assurait qu'il n'émanait pas de lui et démentait son contenu… il est aujourd'hui confirmé ! Le « Projet de loi d'habilitation à prendre par ordonnances les mesures pour le renforcement du dialogue social » en est la copie conforme !

La conférence de presse de la ministre du Travail, en ce début d'après-midi, confirme ce que la CGT craint depuis le début du mois de juin : des attaques qui, comme la loi El Khomri, sont des attaques portées au monde du travail d'une importance jamais égalée, participant d'une généralisation de la précarité.

En plus d'utiliser les rencontres avec les organisations syndicales comme faire-valoir alors que le bilan était écrit d'avance, le changement promis par le Président Macron n'est pas au rendez-vous ! Tant sur le manque de sincérité dans ladite « concertation » que sur les contenus, le gouvernement du « changement » est dans la continuité de ce que le précédent avait entrepris.

Pour la CGT, ce procédé jette le discrédit sur la « concertation » tant vantée par le gouvernement.

Un projet de loi dans lequel « liberté juridique » des employeurs rimerait avec « sécurité juridique » des salariés est, en réalité, une remise en cause profonde des valeurs et du fondement de notre système social.

Le quotidien des salariés dans le monde du travail serait profondément bouleversé ; de la précarisation des emplois aux atteintes aux droits à la représentation collective des salariés.

Le texte apporte davantage de précarité :

  • pour ceux qui sont en situation d'emploi avec l'assouplissement du licenciement, le plafonnement des indemnités prud'homales ;
  • pour ceux qui doivent y accéder, jeunes et privés d'emploi, avec le Contrat de Projet, instaurant le CDD « à vie » ;
  • pour tous, avec le contrat de travail, qui ne pourra être opposable à toute modification régressive induite par un accord d'entreprise (par exemple mobilité professionnelle ou baisse des salaires, augmentation de la durée du temps de travail).

La CGT dénonce fermement cette conception du « dialogue social ». Elle créera toutes les conditions pour que s'ouvre une véritable négociation à partir de ses propositions d'un Code du Travail du 21ème siècle et de celles remises à la ministre du Travail le 3 juin, résolument tournées vers l'avenir pour les salariés.

Dès aujourd'hui, la CGT invite tous les salariés à se mobiliser, le 12 septembre, dans l'action et la grève.

Source : http://ulcgt20.org/spip.php?article1878


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Front Social

Le 12 septembre, tou.tes en grève et dans la rue contre la loi travail xxl et pour obtenir de nouveaux droits !

Contre la guerre sociale déclarée par Macron qui veut supprimer des droits sociaux importants pour les salarié.es et casser le Code du tavail, manifestons dans toutes les villes en France à l'appel de la CGT, SUD et du Front Social.

Petit aperçu des ordonnances Macron :

  • Faciliter les licenciements (réduction à 2 mois pour contester son licenciement, réduire le périmètre d'appréciation à la France en cas de licenciement économique d'une multinationale permettant ainsi de l'exoner de sa responsabilité ou de sa bonne santé financière mondiale, supprimer l'obligation de proposer des reclassements en cas de PSE…)
  • Plafonner les indemnités de licenciement en imposant au juge un barème à ne pas dépasser. L'employeur pourra aussi ne plus être obligé d'énoncer le motif du licenciement dans la lettre
  • Fusionner des instances représentatives du personnel qui aura pour conséquence de diminuer les moyens dédiés aux délégué.es pour agir
  • Précariser le CDI en instaurant un CDI de projet
  • Généraliser sur tous les sujets des accords d'entreprise qui pourront imposer des régressions de nos droits par rapport à la loi, aux accords de branche mais aussi à notre contrat de travail
  • Transformer l'assurance chômage (qui donne droit à une indemnistaion mensuelle allant de 24 à 36 mois) en une aide sociale à la discrétion de l'État, avec obligation d'accepter le plus rapidement possible une offre d'emploi quelle qu'elle soit.

Alors n'attendons pas ! Continuons et amplifions les mobilisations initiées dès le 8 mai avec le Front Social, dans l'unité la plus large.

Salariés, chômeurs, précaires, retraités, jeunes… agissons tous ensemble. Grèves, débrayages, actions, mobilisations, manifestations tous azimuts contre Macron et ses ordonnances.

Faisons du 12 septembre, un succès et le 13, on continue tous ensemble jusqu'au retrait des ordonnances !

Source : https://www.facebook.com/events/1188276020952...


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Loi travail 2... Ordonnances ou pas... On n'en veut pas !

SUD PTT

La loi d'habilitation sur les ordonnances sur le travail a été présentée le 28 juin dernier au Conseil des Ministres.

Tandis que le nouveau Président fait son show de politique générale lundi 3 juillet devant le Congrès (Assemblée Nationale et Sénat réunis) tandis que Trump est invité le 14 juillet sans doute pour fêter les lois liberticides sur l'état d'urgence, ou la sortie de l'accord climat des Etats-Unis, une « concertation syndicale » opaque est en cours dans les bureaux feutrés du Ministère du travail.

Une grève nationale aura lieu le 12 septembre, il est urgent que toutes les organisations syndicales nationales, que les intersyndicales locales se saisissent dès aujourd'hui de cette date et la préparent dans l'action commune.

Pour SUD PTT et Solidaires, même si le contenu des ordonnances sera élaboré au fur et à mesure, il est clair qu'avec le cadre de la loi d'habilitation ainsi posée, ce ne sont que des régressions de droits qui se profilent pour les salarié-es, et seront encore particulièrement touchés les jeunes, les plus précaires dont une majorité de femmes.
Ensemble, toutes et tous, ne laissons pas l'ultra libéralisme à la Macron et le Medef régir nos vies !
Les distributions de dividendes, les cadeaux fiscaux et la flexibilisation totale des salarié-es ne sont pas créateurs d'emplois stables et permettant de vivre dignement !
Luttons pour la réduction du temps de travail, pour la hausse des salaires, pour des services publics au service de tous et toutes !

Grève le 12 septembre 2017 !

Source : http://www.sudptt.org/Ouverture-de-la-campagn...


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Le programme Macron :

Un projet de démantèlement de la protection sociale,
de la santé et des services publics !

Ensemble, défendons et renforçons notre bien commun !

CGT fonction publique, santé, ...

La France gouvernée comme une entreprise et par ordonnances... Où est la démocratie ?

Les premières orientations et annonces du Président de la République, du Premier ministre et du gouvernement se succèdent à une cadence infernale et sont porteuses de lourds reculs pour l'ensemble du monde du travail.

Le haut niveau de l'abstention, des votes blancs et nuls, l'importance des voix recueillies au premier tour par les candidat.e.s portant un projet alternatif lors des élections présidentielles et législatives soulignent que ceux qui nous gouvernent n'ont pas un blanc-seing pour appliquer leur programme. C'est pourtant de manière autoritaire, par ordonnances, qui plus est sans discussions réelles avec les organisations syndicales, que les pouvoirs publics entendent porter des attaques sans précédent contre le droit du travail, nos systèmes de sécurité et de protection sociales, les services publics, les finances publiques.

Des projets de loi de finances et de financement de la sécurité sociale au service de l'austérité !

Répondant aux injonctions des organisations patronales et plus particulièrement du MEDEF, de la Commission Européenne, au service des classes sociales les plus fortunées, le gouvernement entend imposer une baisse drastique de la dépense publique de plus de 60 milliards d'euros ! Ont d'ores et déjà été confirmées une amputation budgétaire du budget de l'Etat de 5 milliards d'euros au titre du second semestre de l'année 2017 et une baisse de 13 milliards d'euros des budgets des collectivités territoriales ! La feuille de route de la ministre de la santé prévoit une diminution de 15 milliards d'euros !

Porteuse d'une autre conception des finances publiques, du partage et de la répartition des richesses, la CGT propose la sortie des politiques d'austérité et l'octroi des moyens de financement dont les services publics ont besoin afin de satisfaire les droits et les besoins fondamentaux des citoyen.ne.s.

Défendre, reconquérir, développer les Services Publics !

Fruit des luttes du monde du travail, la République sociale et son organisation reposent sur la mise en place et le développement de services publics au service du plein emploi, de la satisfaction des besoins de toutes et tous, du développement économique.

Pour la CGT, plutôt que d'être abandonnés, privatisés, soumis à des logiques de compétitivité, de rentabilité et à l'austérité permanente, ils doivent, au contraire, être défendus et développés, au service de l'intérêt général tout en répondant à des
besoins nouveaux comme la transition écologique, la reconquête des activités et de l'emploi industriels, pour ne citer ici que quelques exemples.

Une Sécurité Sociale solidaire de toutes et de tous !

Au lieu de s'attaquer aux insuffisances des recettes allouées au financement de la Sécurité Sociale, les pouvoirs publics veulent la suppression des cotisations sociales au titre de l'assurance maladie et de l'assurance chômage. Dans le même temps, en augmentant la contribution sociale généralisée, les pouvoirs publics veulent étatiser toujours plus la protection sociale. C'est la baisse de la part socialisée du salaire qui est recherchée alors que ce sont les salaires et les traitements qui doivent être augmentés !

Porteuse d'une autre conception des finances publiques, du partage et de la répartition des richesses, la CGT propose la sortie des politiques d'austérité et l'octroi des moyens de financement dont les services publics ont besoin afin de satisfaire les droits et les besoins fondamentaux des citoyen.ne.s.

La France gouvernée comme une entreprise et par ordonnances... Où est la démocratie ?

Les premières orientations et annonces du Président de la République, du Premier ministre et du gouvernement se succèdent à une cadence infernale et sont porteuses de lourds reculs pour l'ensemble du monde du travail.

Le haut niveau de l'abstention, des votes blancs et nuls, l'importance des voix recueillies au premier tour par les candidat.e.s portant un projet alternatif lors des élections présidentielles et législatives soulignent que ceux qui nous gouvernent n'ont pas un blanc-seing pour appliquer leur programme. C'est pourtant de manière autoritaire, par ordonnances, qui plus est sans discussions réelles avec les organisations syndicales, que les pouvoirs publics entendent porter des attaques sans précédent contre le droit du travail, nos systèmes de sécurité et de protection sociales, les services publics, les finances publiques.

Des projets de loi de finances et de financement de la sécurité sociale au service de l'austérité !

Répondant aux injonctions des organisations patronales et plus particulièrement du MEDEF, de la Commission Européenne, au service des classes sociales les plus fortunées, le gouvernement entend imposer une baisse drastique de la dépense publique de plus de 60 milliards d'euros ! Ont d'ores et déjà été confirmées une amputation budgétaire du budget de l'Etat de 5 milliards d'euros au titre du second semestre de l'année 2017 et une baisse de 13 milliards d'euros des budgets des collectivités territoriales ! La feuille de route de la ministre de la santé prévoit une diminution de 15 milliards d'euros !

Ensemble, défendons et renforçons notre bien commun !

En transformant et en !@#$%^&*échant toujours plus les moyens de financement de la sécurité et de la protection sociale, les pouvoirs publics ont pour objectif de les privatiser et de les marchandiser pour en faire une source de profit pour le secteur privé lucratif, les compagnies d'assurance, avec à la clé la fermeture d'établissements hospitaliers et des attaques contre les personnels des organismes sociaux.

A l'évidence et à l'image du rétablissement du jour de carence dans la Fonction Publique, le Gouvernement entend bel et bien réduire de manière conséquente les droits à la sécurité et à la protection sociale du monde du travail.

Des garanties pour les personnels, les citoyens et les citoyennes !

La CGT est porteuse de propositions et de revendications ayant pour objectif de construire et de garantir des protections de haut niveau pour l'ensemble des salarié-e-s, quel que soit le statut de ces derniers.

Pour la CGT, le projet de loi Travail que le Gouvernement Macron souhaite imposer à marche forcée n'est pas plus acceptable que celui adopté par 49-3 sous le précédent quinquennat dont elle demande l'abrogation.

S'agissant plus particulièrement du Statut général des fonctionnaires, la CGT rappelle qu'il est avant tout une garantie pour les citoyen.ne.s d'un agent public neutre et impartial dans l'exercice des missions publiques. C'est pourquoi la CGT appelle les
personnels à se mobiliser pour imposer d'autres choix que la casse du Code du travail et du Statut général des fonctionnaires jugés obsolètes par Emmanuel Macron.

Dans un tel contexte, nos organisations appellent les personnels, actifs et retraités, à la mobilisation pour :

  • La sortie des politiques d'austérité et l'octroi dans les lois de finances et de financement de la Sécurité Sociale 2018 des moyens de financement dont les services publics ont besoin,
  • Des services publics de pleine compétence et de proximité implantés sur l'ensemble du territoire y compris en Outre-mer,
  • Une sécurité et une protection sociale de haut niveau pour toutes et tous, avec y compris des droits nouveaux comme la prise en charge de la perte d'autonomie,
  • Les créations d'emplois nécessaires, des embauches en contrat à durée indéterminée, la titularisation des précaires,
  • Une augmentation générale des salaires et du point d'indice avec le rattrapage des pertes de pouvoir d'achat, la fin de toutes les formes de rémunération au mérite, ainsi que de fortes revalorisations des retraites et des pensions,
  • Un Code du travail garantissant des protections de haut niveau,
  • Un statut général des fonctionnaires unifié, le renforcement des statuts particuliers des fonctionnaires garantissant la primauté des concours, des corps, la revalorisation et les déroulements de carrière,
  • Des mesures concrètes et contraignantes pour promouvoir l'égalité professionnelle,
  • La réduction du temps de travail à 32 heures hebdomadaires.

Pour gagner sur nos revendications, ensemble et dans l'unité la plus large, le 12 septembre 2017, par la grève et dans les manifestations, mobilisons-nous !

Source : http://www.ugff.cgt.fr/spip.php?article6226
Source : http://www.financespubliques.cgt.fr/content/l...


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L'été pour nous préparer à lutter

contre les attaques du gouvernement et des patrons

Lutte Ouvrière

Macron devant le Congrès et Philippe devant le Parlement, le pouvoir s'est réparti les rôles pour occuper les médias. Ils parlent de l'avenir de la France, la patrie, la République. Mais derrière le show et l'enfumage, il y a une des politiques les plus férocement anti-ouvrières de ces dernières années.

Pour les travailleurs, la nouvelle attaque contre le Code du travail vaut tous les discours. La semaine dernière, le projet de loi précisant le contenu de ces attaques a été rendu public. Les formulations sont compliquées mais l'idée principale est simple : la guerre au monde du travail a été officiellement déclarée.

Macron utilise le système des ordonnances parce qu'il veut aller le plus vite possible en faisant le moins de vagues possible. Il veut attaquer les travailleurs quand ils sont en congé et que les entreprises sont fermées ou marchent au ralenti. Car malgré son arrogance, il craint nos réactions collectives. Et ce que contient son projet ne peut que nous y pousser.

La primauté serait désormais aux accords d'entreprise. Ce n'est plus le Code du travail qui serait la règle et les accords d'entreprise qui seraient l'exception, mais l'inverse.

Tout se ferait au nom du dialogue social, bien sûr. Quelle hypocrisie ! Avec cette loi, le patronat aurait encore plus les mains libres au niveau de chaque entreprise pour jouer à fond du chantage à l'emploi et imposer ses quatre volontés.

Et le projet lui offrirait de nouvelles possibilités pour cela. Les « CDI de chantier », qui permettent au patron de licencier sans indemnité à la fin d'un projet, seraient généralisés. Les durées maximales des CDD et leur nombre successif autorisé pourraient être redéfinis à l'échelle des branches. Les indemnités prud'homales seraient plafonnées. Les patrons auraient encore moins à se justifier des licenciements individuels et collectifs. Le prêt de main-d'œuvre d'une entreprise à une autre serait étendu… Bref, tout ce qui est encore inscrit dans le Code du travail, protégeant encore un peu les travailleurs, serait envoyé aux oubliettes.

Le gouvernement nous menace mais aucune direction syndicale n'a vraiment relevé le gant. Toutes les confédérations continuent de jouer la comédie des discussions avec la ministre du Travail. Maintenant que le gouvernement a officiellement abattu ses cartes, de quoi vont-elles discuter avec lui ? De la longueur des nouvelles chaînes que le patronat accrochera à nos boulets d'esclaves salariés ?

L'attitude de Berger de la CFDT est sans surprise. Comme au moment de la loi El Khomri, il se fait le porte-parole du projet. Pour FO, le revirement de Mailly est spectaculaire. Lui qui avait appelé à la mobilisation l'an dernier a déclaré : « on est dans un processus de concertation intense », « on a des discussions sur le fond ». Il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. La CGT, elle, commence à faire le grand écart. Elle a un pied dedans, un pied dehors. D'un côté, elle joue le jeu des négociations, de l'autre, elle appelle à une journée de mobilisation pour le mardi 12 septembre.

Eh bien, il faut se saisir de cette date ! Le gouvernement reprend l'offensive là où Hollande s'était arrêté avec la loi El Khomri. Reprenons, nous aussi, là où nous nous sommes arrêtés ! Les cinq mois de mobilisation contre cette loi El Khomri sont encore en mémoire. Des centaines de milliers de travailleurs ont participé au moins à une manifestation ou à une grève. C'est un point d'appui important.

Dans toutes les entreprises, cette attaque gouvernementale vient s'ajouter aux offensives patronales déjà permanentes : l'accélération des cadences, les horaires de travail à rallonge ou encore les menaces individuelles contre les travailleurs et les militants syndicaux. Tous ces combats sont liés. La force du camp des travailleurs réside dans sa capacité à réagir collectivement. Il faut, dans nos têtes, considérer que toutes ces attaques n'en font qu'une, qui vise l'ensemble du monde du travail et qui doit nous pousser à réagir tous ensemble.

Toute une partie du Code du travail a été le fruit des luttes ouvrières du passé, notamment de la grève générale de juin 1936 avec occupation des usines et de la peur qu'elle a inspirée au grand patronat. Macron voudrait nous les faire oublier. Nous devons nous en inspirer. Ces luttes explosives de l'ensemble du monde du travail sont la voie à suivre.

Source : http://lo-argenteuil.blogspot.com/2017/07/edi...